Recueil de silences

1993

  • Recueil de silences / Dessin N°2 / Crayon pastel sec sur Fabriano Satinato / 46 x 56,5 cm / 1992

  • Recueil de silences / Dessin N°16 (détail) / Crayon pastel sec sur Fabriano Satinato / 46 x 56,5 cm / 1992

  • Recueil de silences / Dessin N°1 (détail) / Crayon pastel sec sur Fabriano Satinato / 46 x 56,5 cm / 1992

  • Recueil de silences / Dessin N°4 (détail) / Crayon pastel sec sur Fabriano Satinato / 46 x 56,5 cm / 1992

  • Recueil de silences / Dessin N°5 / Crayon pastel sec sur Fabriano Satinato / 46 x 56,5 cm / 1992

  • Recueil de silences / Dessin N°6 (détail) / Crayon pastel sec sur Fabriano Satinato / 46 x 56,5 cm / 1992

  • Recueil de silences / Dessin N°7 (détail) / Crayon pastel sec sur Fabriano Satinato / 46 x 56,5 cm / 1992

  • Recueil de silences / Dessin N°8 / Crayon pastel sec sur Fabriano Satinato / 46 x 56,5 cm / 1992

  • Recueil de silences / Dessin N°8 (détail) / Crayon pastel sec sur Fabriano Satinato / 46 x 56,5 cm / 1992

  • Recueil de silences / Dessin N°9 (détail) / Crayon pastel sec sur Fabriano Satinato / 46 x 56,5 cm / 1992

  • Recueil de silences / Dessin N°11 / Crayon pastel sec sur Fabriano Satinato / 46 x 56,5 cm / 1992

  • Recueil de silences / Dessin N°11 (détail) / Crayon pastel sec sur Fabriano Satinato / 46 x 56,5 cm / 1992

  • Recueil de silences / Dessin N°12 (détail) / Crayon pastel sec sur Fabriano Satinato / 46 x 56,5 cm / 1992

  • Recueil de silences / Dessin N°15 (détail) / Crayon pastel sec sur Fabriano Satinato / 46 x 56,5 cm / 1992

Série de 16 dessins.

Dans ce travail, la citation de Georges de La Tour connote l'idée de classicisme, la monochromie celle de contemporanéité. Jouant de cette apparente dichotomie, je travaillais à son unité, ce qui constitue un des axes de mes préoccupations esthétiques actuelles. En effet, le champ spirituel est sans espace et sans temps. C'est ainsi que l'art peut atteindre à l'universel et à l'intemporel. 

Dans son livre La chambre claire, note sur la photographie, Roland Barthes dit : "Au fond la photographie est subversive, non lorsqu'elle effraie, révulse ou même stigmatise, mais lorsqu'elle est pensive." Je trouve ce point de vue très pertinent autant pour la photographie que pour l'art en général et j'ai le sentiment que cela s'applique très bien à l'intention de cette recherche sur nos silences intérieurs. 

 

 Olympia Alberti - prix de l'Académie Française pour l'ensemble de l'œuvre poétique - a écrit un essai sur ces pastels dans le livre Bleu silence, paru en 1997 aux Editions du Ricochet.

 

André Marzuk, peintre des émotions de l'âme, a décidé de mettre Georges de La Tour en bleu. La plus profonde des couleurs, la plus immatérielle, la plus pure, la plus froide. Ses études au pastel nous révèlent des pans cachés des grandes toiles du maître du caravagisme intériorisé. Pulsation, silence, porosité, clarté, tels sont les mots utilisés par Olympia Alberti, dans le texte qu'elle a enlacé aux images du peintre. L'entente entre l'artiste et l'écrivain est parfaite. Cela donne un livre lumineux, qui rend heureux et qui apaise. Ces hiéroglyphes du bleu nous font passer de l'autre côté du miroir, là où l'art prend tout son sens, et soulève l'âme.

Gérard de Cortanze