Sur de somptueux extraits de trois romans de Colette Fellous – Avenue de France, Aujourd’hui et Plein été – je convoque la mémoire de mon enfance : le ciel, "peut-être mon premier rendez-vous d’amour", que je peindrais tant de fois ; ma mère, et plus largement ma famille ; ma course éperdue pour une vie intense et vraie "J’ai tellement couru. Jusqu’au jour d’ici." ; un pays que j’aime tant et dont je ne peux pas encore savoir "qu’il ne sera qu’un pays de passage."
Une méditation poétique et philosophique à l’heure de l’arrivée "sur le rebord d’une vie, face aux vagues."
La voix du récitant continuant de dérouler son texte sur tout le générique de fin, amène le film non sur une fin mais sur un début, une vibrante ouverture au monde et aux autres.