Médias et témoignages

Franck DAVIT / Nice Expression / janvier 2012

La Bibliothèque Louis Nucéra, à Nice, est devenue un livre d’heures richement illustré par le peintre André Marzuk au cœur d’une grande exposition consacrée à son travail. 

Un panoramique nous dévoile la scénographie murale que l’artiste a conçu pour cette exposition sur les 20 mètres du mur de la bibliothèque.

Dans ses œuvres, c’est toute une enluminure de l’âme qui se fait jour. C’est que nous sommes là dans une célébration de l’humain par laquelle un artiste écrit sa vérité, la constelle sous la bonne étoile des écrivains et des poètes avec lesquels il est en connivence, dans sa façon de sertir ses créations d’éclats de leurs écrits.

 

 

Julien CAMY / Le Patriote / janvier 2012

André Marzuk expose à la Bibliothèque Municipale Louis Nucéra de Nice. Ce peintre mais aussi poète présente une partie de son travail, une approche très libre et humaniste de l'acte artistique.

Tour à tour poète, peintre, photographe, céramiste, dessinateur, le changement de pratiques artistiques ne fait pas peur à André Marzuk. 

Tout débute avec de grands portraits monochromatiques. Et déjà là, on ressent l'approche viscérale de son art. Une viscéralité, non pas axée sur une angoisse existentielle mais sur une construction de soi qu'il veut faire partager. 

Sur le grand mur central, ses splendides Polylobes tels des retables modernes où la poésie de cet oiseau volant dans chaque lobe cherche à pénétrer le cœur de la matrice – de l'âme humaine ? Et c'est sans doute là le cœur du travail d'André Marzuk. 

Puis il a pris ces Polylobes en photo, les a découpés puis mélangés pour faire une sorte de puzzle en céramique, immenses et magnifiques. 

Dans les vitrines, on découvre ensuite un travail formidable à la "flammes sur papier" autour de la poésie d'Aimé Césaire. Beaucoup de temps, de travail et de perfectionnement afin d'obtenir le geste parfait pour créer, avec une flamme, une trace noire, sensuelle et poétique. Rarement deux univers auront été aussi proches et, ici, liés par le feu. Césaire dira : "Vous êtes allé au cœur de ma création.

On découvre également sa série Recueil de silences autour de détails de tableaux de De La Tour. Monochromatique, ce bleu plonge le classicisme des œuvres originales dans une contemporanéité. 

Plus loin, c'est un travail très précis au crayon sur des feuilles mortes qui, par cette mise en abîme, touche avec poésie l'insondabilité de notre temps.

On peut être désorienté, déconcerté par les œuvres de Marzuk très différentes dans les formes et les pratiques. Du dessin à la céramique, de la photo à la flamme. Cependant, de cette multiplicité se dégage une unité – comme pour ses Polylobes. Se lit une force poétique commune, attachée au mot, à l'évocation visuelle et à la volonté de représenter ce qu'il y a de plus profond en nous. Ainsi est-il utile d'écrire qu'André Marzuk est un artiste humaniste. On l'aura compris.

 

 

Nicole Benazeth / LMS Le Magazine de Sophia-Antipolis / Février 2010 

Il y a près de quarante ans qu’André Marzuk pose sur le monde un regard émerveillé, et qu’il traduit ses émerveillements par des œuvres d’une diversité aussi vaste que tous les questionnements que suscite la vie.

 

 

France Delville-De La Salle / Le Patriote / octobre 2009

Aussi bien dans la présentation de Madame Claude Renaudo, déléguée à la Culture, que dans les appréciations des visiteurs, de l’émotion est passée face à une œuvre qui s’annonce comme une écologie de la pensée, et tient ses promesses. L’insertion de cette œuvre dans un "développement durable", combat des pulsions de vie contre les pulsions de mort qui peut-être agissent notre présent, étant l’objet d’un très beau Manifeste d’André Marzuk. (...)

Si André Marzuk a toujours conçu son travail comme une mise en acte de son rapport au monde, comme l’indiquent les Polylobes du début des années 80, bijoux pour une exploration de la Diversité, sceaux formels s’enracinant dans des traditions hermétiques, l’idée du jeu entre Unicité et Multiplicité était déjà là, d’où l’or semblait émerger comme un "soulèvement de l’âme", selon le terme d’Olympia Alberti… Ces Polylobes seront explosés, leur ordre se faisant encore plus intime, sorte de nano-structure fractale aimantant les fragments du miroir brisé, la déconstruction ayant été le grand thème de la contemporanéité. (...)

Tout ce parcours, qui fait borne aujourd’hui, apparaissant comme une réponse révoltée, et réparatrice, au "Guernica" d’André Marzuk de 1969 : Hiroshima-La Mort, recouvrement, jour après jour, de son lieu de vie et de travail, par un mauve-gris de cendre, performance mi-publique mi-privée comme protestation, et exorcisme sans doute, car le seul humain faisant partie de l’œuvre tout en en étant exclu, c’était lui, toujours vivant, toujours de chair, de sang, toujours chaud. "Finie l’Humanité", disait-il, mais au-moins un va poursuivre l’histoire humaine, comme les gardiens de la Littérature à la fin de "Farenheit 451", de Bradbury puis Truffaut.

 

 

Frédérik Brandi / Directeur du Centre International d'Art Contemporain / Carros / 2009

Dans sa pratique artistique contraire aux modes de notre temps comme dans sa manière d'affirmer une démarche d'écologie de la pensée à rebours d'une certaine conception de la modernité, André Marzuk ne peut laisser indifférent. (...) 

Une beauté hautement classique mâtinée de questionnements plastiques contemporains. (...) 

La déconstruction, la recomposition, l'usage du fragment sont employés ici comme autant de concepts disant à la fois la contemporanéité d'un art et le caractère intemporel de son propos. (...) 

Une singularité rafraîchissante dans le milieu de l'art contemporain.

 

 

Sylvie Carbou / Nice-Matin, septembre 2009

Dix-huit œuvres récentes de l'artiste André Marzuk sont à découvrir à la chapelle des Pénitents Blancs. (...) Le cadre intimiste de la chapelle se prête à merveille à la célébration du beau et l'on s'arrête avec délice devant tant d'harmonie. (...) Cette exposition permet aux visiteurs de mettre leurs pas dans les empreintes de ce grand monsieur.

 

 

Pascale Boigontier / Journaliste et critique artistique / 2009

André Marzuk est un artiste plasticien à part, une sentinelle à la frontière des mondes. Depuis presque quarante ans, il suit un chemin personnel, hors des sentiers battus, des modes, des mouvances éphémères. Inlassablement, il poursuit une quête intuitive, intime et passionnée : une recherche d’humanité à offrir en partage. (...) 

Virtuosité remarquable de ce poète du subtil. (...) 

Parce qu’il veut d’une vie "qui ne passe pas à côté de l’essentiel", André Marzuk a choisi le camp des poètes de la vie, définitivement. 

 

 

Isabelle Auzias / Nice Mag’ / mai 2007

Marzuk est pluriel, étonnant, généreux. Et si l'œuvre d'un artiste nous révèle son portrait intérieur, alors André Marzuk est de ceux qui portent l'humanité à bout de fusain, pour en décrire les multiples facettes.

 

 

Khalil Khalsi / Le Temps / octobre 2007

Volonté de dire les images à travers les mots, de faire parler les couleurs, d’arracher des larmes, de troubler. André Marzuk nous confie avoir toujours voulu interférer entre sa nourriture la peinture, son second amour la photographie, sa passion de la littérature et sa connaissance en musique "pour essayer de créer un petit moment d’émotion"… Ciel bleu, vol des mots, silence recueilli, il y a de la mort sur les murs. Il y a de la vie dans les cœurs. Il y a de l’empathie dans ce que l’on voit.

 

 

Adel Latrech / La Presse / octobre 2007

André Marzuk est aussi un brillant vidéaste. Avec les grandes possibilités que lui offre la photo numérique, il a réussi une heureuse interpénétration entre plusieurs expressions artistiques, la photo, la peinture et la musique, en interaction avec les textes littéraires ou poétiques. Ce sont de petits films de dix à vingt minutes, très différents des films de reportages.  

 

 

Pascale Boigontier / Art & Décoration / janvier 2000

Après vingt-quatre années de recherches tant artistiques que personnelles, André Marzuk a trouvé, au-delà des modes et des genres, sa propre écriture picturale. Il s'attache à peindre ce qui fait appel au spirituel, au sacré. Ses œuvres chantent la beauté de l'image, mais aussi l'enchantement de l'âme, la qualité de l'invisible, la complexité des cheminements intérieurs, le divin. Son œuvre est abstraite parfois (série des dessins à la flamme sur papier) mais surtout figurative, travaillée, précise, riche de couleurs splendides et d'un symbolisme puissant. Il mélange les techniques en un rendu toujours subtil (pastels, acrylique, sanguines, parfois même une pointe d'or fin), comme une offrande picturale. 

 

 

Robert Kudelka / France-Info 'L’homme de la semaine' / 25 Mai 1996

L’homme de la semaine sur la Côte d’Azur s’appelle André Marzuk. Cet artiste, installé dans le Vieux-Nice, vient d’illustrer un livre publié aux Editions Robert Laffont, intitulé 100 maximes de guidance par Ostad Elahi. Ce livre de sagesse permet de découvrir, pour ceux qui ne les connaissent pas encore, les Polylobes d’André Marzuk. L’intention spirituelle de ces œuvres est évidente, aussi, si vous passez par le Vieux-Nice, n’hésitez-pas à entrer dans son atelier, vous y découvrirez un homme de cœur, ouvert et abordable, qui est aux antipodes de certains artistes dit contemporains, au verbiage fumeux et prétentieux. André Marzuk se fera un grand plaisir de vous présenter une série de 50 Portrait d’une Femme qu’il réalise depuis 2 ans. Un travail superbe, qu’un galeriste éclairé ferait bien d’exposer dans sa totalité.

 

 

Olympia Alberti in Bleu silence / 1995 

Nos vies ont soif de ce bleu qui, par la ferveur d'andré Marzuk, est celui de nos désirs ensevelis, de nos ciels irrévélés, de nos ombres où l'acceptation avance: le bleu du soulèvement de l'âme.

 

 

Michel Random / Philosophe et historien de l'art / Lettre du 12 Juin 1993 

Je voudrais vous dire combien je suis non seulement admiratif, mais ému par la beauté de votre œuvre.

 

 

Frédéric Altmann / Nice-Matin / 7 Novembre 1993 

Etonnant travail que celui d'André Marzuk pour son exposition Recueil de silences avec des pastels d'une technique exceptionnelle. Marzuk ouvre avec passion et ferveur un monde 'porteur d'infini' ayant pour thème central les peintures de Georges de La Tour.

 

 

André Chouraqui / Lettre du 9 Novembre 1993 

Pour vous cher André Marzuk, avec ma reconnaissance pour tout ce que vous apportez au monde de lumière et de sens, de vérité et d'amour, en fraternel et très admiratif hommage.

 

 

Chaïb Hammouda / La Lettre des Arts Africains / 1993 

André Marzuk, explorateur solitaire, révèle l'aboutissement d'une démarche picturale restée jusque là discrète.

 

 

Nice-Matin / 13 septembre 1991 

L'œuvre d'André Marzuk ne s'écrit pas. Elle se regarde, s'observe, se découvre.(...) Une superbe exposition.

 

 

Pascale Joubert / Opinion Libre / 1991 

L'émotion ressentie est intacte, complète, comme lorsqu'on lève les yeux vers une cathédrale.