Hiroshima-La Mort

1969

  • Hiroshima-La Mort / Glycérophtalique / 36 rue Liancourt, Paris / 1969 / Photo Alain Sabatier

  • Hiroshima-La Mort / Glycérophtalique / 36 rue Liancourt, Paris / 1969 / Photo Alain Sabatier

  • Hiroshima-La Mort / Glycérophtalique / 36 rue Liancourt, Paris / 1969 / Photo Alain Sabatier

  • Hiroshima-La Mort / Glycérophtalique / 36 rue Liancourt, Paris / 1969 / Photo Alain Sabatier

  • Hiroshima-La Mort / Glycérophtalique / 36 rue Liancourt, Paris / 1969 / Photo Alain Sabatier

  • Hiroshima-La Mort / Glycérophtalique / 36 rue Liancourt, Paris / 1969 / Photo Alain Sabatier

  • Hiroshima-La Mort / Glycérophtalique / 36 rue Liancourt, Paris / 1969 / Photo Alain Sabatier

  • Hiroshima-La Mort / Glycérophtalique / 36 rue Liancourt, Paris / 1969 / Photo Alain Sabatier

  • Hiroshima-La Mort / Glycérophtalique / 36 rue Liancourt, Paris / 1969 / Photo Alain Sabatier

  • Hiroshima-La Mort / Glycérophtalique / 36 rue Liancourt, Paris / 1969 / Photo Alain Sabatier

  • Hiroshima-La Mort / Glycérophtalique / 36 rue Liancourt, Paris / 1969 / Photo Alain Sabatier

  • Hiroshima-La Mort / Glycérophtalique / 36 rue Liancourt, Paris / 1969 / Photo Alain Sabatier

  • Hiroshima-La Mort / Glycérophtalique / 36 rue Liancourt, Paris / 1969 / Photo Alain Sabatier

  • Hiroshima-La Mort / Glycérophtalique / 36 rue Liancourt, Paris / 1969 / Photo Alain Sabatier

Hiroshima-La mort, fut réalisé en 1969. L'époque est nihiliste et rebelle, cette performance mi-publique et mi-privée, s'effectue au quotidien, le peintre recouvre jour après jour son lieu de vie et de travail d'une couche de peinture couleur de cendres. Dans cette démarche, l'auteur s'engage totalement, il réalise une sorte de mise à mort des idéologies tant politiques qu'artistiques.  

Dany Ropart 

 

Dans Hiroshima / La mort, j'aurais pu mettre un mannequin hyperréaliste d'être humain, lui-même peint en gris-mauve, pour montrer l'Humanité morte. Mais, en ne mettant pas d'Humain cela voulait dire : L'Humanité n'est pas morte, elle n'existe plus. Plus d'Humanité. C'était une période où j'étais profondément désespéré des êtres humains. Ce travail a été mon ”Guernica” à moi, en même temps qu'une rupture dans mon parcours artistique.

André Marzuk

 

(…) André Marzuk a été jusqu’au moment où il a éprouvé le besoin de peindre toute sa chambre en mauve, mais absolument tout, c’est-à-dire les draps, les livres, le lit, tout ! À tel point qu’il ne pouvait plus y habiter. Et il n’avait pas d’autres lieux… ce n’était pas une démarche esthétique, c’était vraiment un cri !

Interview d’Alain Sabatier extraite du film ”Fragments de soi” de J. C. Fraicher