Céramiques

Scénographies murales

2009-2011

  • Scénographies murales / 1 Toute beauté fait signe / Céramiques, texte et or fin sur mur / 210 x 261 cm / 2009

  • Scénographies murales / 2 Ethique et esthétique / Céramiques, Polylobe et texte sur mur / 210 x 540 cm / 2009

  • Scénographies murales / 3 Ce qui est beau / Céramiques, photographie, dessin sur plexiglas et texte sur mur / 210 x 408 cm / 2009

  • Scénographies murales / 4 La totalité du ciel / Céramiques, Polylobe, photographie et texte sur mur / 290 x 715 cm / 2009

  • Scénographies murales / 5 Avance / Dessin à la flamme sous plexiglas, texte et or fin sur mur / 250 x 355 cm / 2009

  • Scénographie murale / 1 La totalité du ciel / Céramiques, photographie, dessin sur plexiglas et texte sur mur / 280 x 390 cm / 2011

  • Scénographie murale / 2 Grandeur d’âme / Céramiques, Polylobe et texte sur mur / 280 x 540 cm / 2011

  • Scénographie murale / 3 Tant d’invisible / Céramiques, photographie et texte sur mur / 280 x 430 cm / 2011

  • Scénographie murale / 4 Vivre / Céramiques, Polylobe, photographie et texte sur mur / 280 x 430 cm / 2011

  • Le mur des Scénographies, Bibliothèque de Nice, 1 / 2011

  • Le mur des Scénographies, Bibliothèque de Nice, 2 / 2011

  • Le mur des Scénographies, Bibliothèque de Nice, 3 / 2011

  • Le mur des Scénographies, Bibliothèque de Nice, 4 / 2011

  • André Marzuk devant le mur des Scénographies, Bibliothèque de Nice, 1 / 2011

  • André Marzuk devant le mur ”Avance”, Bibliothèque de Nice / 2011

Série de 8 installations sur mur.

Sur les murs sont disposées avec un soin particulier des œuvres en céramique constituées par une configuration de carrés. Chacune d’elles identifie un espace scénique qui intègre d’autres éléments : écriture, traces de fil d’or, commentaires. L’une d’elle est posée à côté d’une peinture aux contours polylobés. Preuve de filiation entre une entité et l’autre. Le verbe et l’image en osmose proposent de multiples lectures. Par la décomposition volontaire des icônes originellement compactes, l’artiste provoque des micros univers chaotiques. L’œuvre subit une première transfiguration à l’image d’un puzzle dont le compositeur aurait sciemment égaré la solution originelle. A ce bouleversement de composition s’ajoute une deuxième transformation. Celle précisément du passage d’un traitement purement pictural appliqué sur un support en bois avec différentes couches de peintures, des zones rugueuses, des lits de feuilles d’or, à un autre médium en céramique aux surfaces lisses et brillantes. De quoi s’agit-il ici ? D’actes purement esthétiques ? Ou du témoignage d’une introspection sublimée ? La recherche d’une musique enfouie dans les profondeurs de l’être ou d’un jeu qui comporte une réelle prise de risques, la remise en question permanente des gestes, de la pensée, des intentions ?

 

Zia Mirabdolbaghi, 2009

Directeur du Musée de Vence